L’album Los Confinados est la colonne sonore du film de X. Boussiron, enregistrée au portable.
C’est une sorte de blues de coin de table ou de musique de chambre avec barbecue. Subtil comme du primitif.
Interprété par Dr. X, en one-man-band, aux guitare (sortie sur deux Orange Crush Mini), bongos, sonnette de guidon, corne de supporter, verre à whisky, et cloche de pâturage.
Los Confinados est un « serial » de 17 épisodes écrit, composé, enregistré et réalisé au jour le jour durant les trois premières semaines de la première quarantaine historique du printemps 2020.
Le nombre d’épisodes se réfère à « The Prisoner », l’immense chef-d’œuvre de Patrick Mc Goohan qui comptait au total 17 épisodes.
Dans Los Confinados, il est question d’ingratitude, de mauvaise foi, de concurrence déloyale, de domination paranoïaque (euphénisme…), de pouvoir au point mort, de traditions primitives qui deviennent des genres, et de bigoterie inventée sur le tas. Ça se passe à une époque où tout le monde est cantonné à la niche, et condamné à y faire son trou : un trou, non pas pour s’y jeter par désespoir, mais un trou pour regarder au travers.
Comme disait l’épineux Spinoza : Caute !
Entre enlisement gothique et naufrage voodoo, une fois les gens disparus du cadre, il ne reste que les objets pour faire l’acteur et raconter des mystères. Esthétique de détenu et enfance attachée au piquet.
X. Boussiron produit une musique narrative entre devoir de mémoire, mondes parallèles, autodaxie améliorée et sophistication de la gaucherie. Une synthèse de faussaire : colona sonora, baloche-core, experimental radicool, mood in opposition, improvisation de copiste.
Toutes les ventes digitales
permettront de financer de futures étrangetés.
Folks, fans et others, merci d'avance à vous.