Chaleur Humaine by DR XORGL
Tracklist
| 1. | DR XORGL - Chaleur Humaine | 2:59 |
Lyrics
Petit saut dans le futur, on est déjà en 2030
C’est l’été, on étouffe, on glisse tous sur la mauvaise pente
Canicules, feux de forêt, pollution, je veux que tu les sentes
Hydrocarbures et profits, pendant que les politiques nous mentent
L’Amazonie crame, et les tribus se replient
Les pipelines traversent l’Afrique et déplacent la populace
La migration climatique surcharge quelques pays
Les immigrés sont triés en fonction de leur race
On veut conquérir l’espace pour échapper à cet enfer
Mais nos progrès, futiles, sont malheureusement éphémères
La mer se réchauffe et les poissons disparaissent
Les cultures de céréales, sans eau, se stressent
Des solutions apparaissent mais ne suffisent pas
Il faut ralentir d’urgence mais on presse le pas
Chacun fait un geste, mais dans son entre-soi
Quand prendras-tu conscience que j’habite chez toi ?
Je fonds sous le soleil et il n’y a plus d’eau
La nourriture manque, la croissance est à zéro
La bourse s’effondre, les banques font faillite
Tout le monde panique et on cherche un héros
Le système explose, ça devient l’anarchie
Certains s’organisent pour leur propre survie
Plus ça va plus on avance vers cette dystopie
Celle qu’on imaginait avant de vivre le pire...
Les gens meurent dans les rues, par centaines, par milliers
Sous l’effet de la chaleur ils sont asphyxiés
On peine à réfléchir, physiquement diminués
Il fallait y penser avant au lieu de s’obstiner
Main dans la main avec les multinationales
Les politiques ont préféré l’argent, même l’argent sale
Mais à ce stade, tous les scénarios se valent
Car à la fin de l’histoire, l’échec c’est Total.
Est-ce que tu ressens cette chaleur humaine ?
C'est la fournaise, le sang bout dans mes veines
On s'agglutine sous des chaleurs extrêmes
Quand est-ce qu'on va comprendre où tout cela nous mène ?
Est-ce que tu ressens cette chaleur humaine ?
La fin approche peu à peu, le désert avance
Le peu d’eau qui nous reste a un sale goût rance
On fonce droit dans le mur, il faut vraiment qu’on freine !








