Äûgūstø by SEITEN WALL

[EN]
Äûgūstø is an album by composer Seiten Wall, a sonic collage that can be somewhat incomprehensible in its meaning and auditory dynamics. This essence is reflected in the album cover, which presents a kind of chaotic collage of overlapping images, evoking the feeling of a canvas where paint has been thrown randomly.
Like many “pseudo-artists” who elevate everyday objects, such as bananas, to the status of art, Seiten Wall perhaps mocks this trend by exploring ambient and sound experimentation in a peculiar way on Äûgūstø.
The album title, Äûgūstø, could have several interpretations. It might relate to the month of August, a transitional period between the end of summer and the beginning of autumn in many parts of the world, symbolizing change or a mixture of states. The unusual spelling of the name suggests a distortion or reinterpretation of something common, in line with the album’s experimental and abstract nature. Additionally, the name could evoke a sense of grandeur or majesty (derived from “Augustus,” a title of honor in ancient Rome), which ironically contrasts with the chaotic and disorderly nature of the sonic and visual collage presented.
The album consists of three musical works, whose titles include months and years, accompanied by a name evoking the Japanese language:
Diciembre 2018 (Sawoko): With a duration of 14:52, this piece begins intriguingly and gradually immerses the listener in an atmosphere of apparent “emptiness,” where voices seem to emerge from nowhere. It then returns to the same initial sound, like a constant loop.
Mayo 1993 (Isekai): Lasting 14:59, this work begins with a voice mentioning a “burst,” followed by a series of random sounds layered over a kind of sonic bed. As with the previous piece, it envelops the listener in its own “emptiness,” with its own distinct sonorities. What is Seiten Wall trying to communicate with this work? How does it relate to its given name?
Septiembre 2024 (Hama): With a duration of 31:13, this is the longest work and possibly the one that most suggests a narrative. It begins intriguingly, again evoking its own sense of “emptiness,” but this time introduces an instrument producing sounds that might suggest something concrete, followed by a section with a beat that could be danceable. This piece may, as mentioned, be telling a story.
What is the relationship between these works?
Although all have an ambient sound layer, they are surprisingly different from one another.
Looking at the significance of the titles:
Diciembre 2018 (Sawoko): This title could reflect a personal or historical moment for the artist in December 2018, perhaps related to a person or event named “Sawoko.” The word “Sawoko” suggests a connection to the feminine and to Japan, possibly evoking a figure or symbol representing stillness or the end of a cycle, in line with the month of December.
Mayo 1993 (Isekai): “Isekai” is a Japanese term meaning “another world” or “parallel world,” commonly used in Japanese pop culture. May 1993 could be a moment when the artist felt transported to an alternate reality, or it could refer to a transformative event that made him feel as if he were in “another world.”
Septiembre 2024 (Hama): “Hama” in Japanese can mean “beach” or “shore.” September 2024 might symbolize a moment when the artist is at a crossroads or in a transitional place, like a beach where land meets the sea. This piece could represent a significant transition or turning point in the artist’s life, where the known (land) meets the unknown (sea).
The cover may also reflect this diversity: a visual collage accompanying the sonic collage that represents the album.
Recommendation: Listen to one work at a time to fully appreciate each piece.
[FR]
Äûgūstø est un album du compositeur Seiten Wall, un collage sonore qui peut paraître quelque peu incompréhensible dans sa signification et sa dynamique auditive. Cette essence se reflète dès la pochette de l’album, qui présente une sorte de collage chaotique d’images superposées, évoquant la sensation d’une toile où la peinture a été projetée au hasard.
À l’instar de nombreux « pseudo-artistes » qui élèvent des objets du quotidien, comme des bananes, au rang d’art, Seiten Wall se moque peut-être de cette tendance en explorant l’ambient et l’expérimentation sonore de manière singulière dans Äûgūstø.
Le titre de l’album, Äûgūstø, peut avoir plusieurs interprétations. Il pourrait être lié au mois d’août, période de transition entre la fin de l’été et le début de l’automne dans de nombreuses régions du monde, symbolisant un changement ou un mélange d’états. L’orthographe inhabituelle du nom suggère une distorsion ou une réinterprétation de quelque chose de commun, en accord avec la nature expérimentale et abstraite de l’album. De plus, le nom pourrait évoquer une sensation de grandeur ou de majesté (dérivé de « Augustus », un titre honorifique dans la Rome antique), ce qui contraste ironiquement avec le caractère chaotique et désordonné du collage sonore et visuel présenté.
L’album se compose de trois œuvres musicales, dont les titres incluent des mois et des années, accompagnés d’un nom évoquant la langue japonaise :
Diciembre 2018 (Sawoko) : D’une durée de 14:52, cette pièce commence de manière intrigante et plonge progressivement l’auditeur dans une atmosphère de « vide » apparent, où des voix semblent surgir de nulle part. Elle revient ensuite au son initial, comme un boucle constante.
Mayo 1993 (Isekai) : D’une durée de 14:59, cette œuvre commence par une voix mentionnant une « explosion », suivie d’une série de sons aléatoires accompagnés d’une sorte de lit sonore. Comme pour la pièce précédente, elle enveloppe l’auditeur dans son propre « vide » sonore, avec ses sonorités particulières. Que cherche à communiquer Seiten Wall avec cette œuvre ? Quel lien a-t-elle avec son titre ?
Septiembre 2024 (Hama) : D’une durée de 31:13, c’est la pièce la plus longue et probablement celle qui suggère le plus une narration. Elle commence de manière intrigante, évoquant à nouveau ce « vide » propre, mais cette fois-ci introduit un instrument produisant des sons pouvant évoquer quelque chose de concret, suivi d’une section rythmée pouvant être dansante. Cette œuvre pourrait, comme mentionné, raconter une histoire.
Quelle relation existe-t-il entre ces œuvres ?
Bien qu’elles partagent toutes une couche sonore ambient, elles sont étonnamment différentes les unes des autres.
Analyse des titres :
Diciembre 2018 (Sawoko) : Ce titre pourrait refléter un moment personnel ou historique pour l’artiste en décembre 2018, peut-être lié à une personne ou un événement portant le nom de « Sawoko ». Le mot « Sawoko » suggère un lien avec le féminin et le Japon, évoquant peut-être une figure ou un symbole représentant la quiétude ou la fin d’un cycle, en accord avec le mois de décembre.
Mayo 1993 (Isekai) : « Isekai » est un terme japonais signifiant « un autre monde » ou « monde parallèle », couramment utilisé dans la culture pop japonaise. Mai 1993 pourrait être un moment où l’artiste s’est senti transporté dans une réalité alternative, ou se référer à un événement transformateur qui lui a donné la sensation d’être dans « un autre monde ».
Septiembre 2024 (Hama) : « Hama » en japonais peut signifier « plage » ou « rivage ». Septembre 2024 pourrait symboliser un moment où l’artiste se trouve à une croisée des chemins ou dans un lieu de transition, comme une plage où la terre rencontre la mer. Cette pièce pourrait représenter une transition importante ou un tournant dans la vie de l’artiste, où le connu (la terre) rencontre l’inconnu (la mer).
La pochette pourrait également refléter cette diversité : un collage visuel accompagnant le collage sonore de l’album.
Recommandation : Écouter une œuvre à la fois pour en apprécier pleinement chaque pièce.
[ES]
Äûgūstø es un álbum del compositor Seiten Wall, un collage sonoro que puede resultar un tanto incomprensible en su
sentido y dinámica auditiva. Esta esencia se refleja desde la portada del álbum, que presenta una especie de collage
desordenado de imágenes superpuestas, evocando la sensación de un lienzo donde la pintura ha sido lanzada al azar.
Al igual que muchos "pseudoartistas" que elevan objetos cotidianos, como plátanos, a la categoría de arte, Seiten Wall
quizás se burla de esta tendencia al explorar el ambient y la experimentación sonora de una manera peculiar
en el álbum Äûgūstø.
El título del álbum, Äûgūstø, podría tener varias interpretaciones. Podría estar relacionado con el mes de agosto, un
período de transición entre el final del verano y el comienzo del otoño en muchas partes del mundo, simbolizando un
cambio o una mezcla de estados. La inusual ortografía del nombre sugiere una distorsión o reinterpretación de algo
común, en línea con la naturaleza experimental y abstracta del álbum. Además, el nombre podría evocar una sensación
de grandeza o majestuosidad (derivado de "Augustus", un título de honor en la antigua Roma), que contrasta irónicamente
con la naturaleza caótica y desordenada del collage sonoro y visual presentado.
El álbum consta de tres obras musicales, cuyos títulos incluyen meses y un año, acompañados de un nombre que evoca el
idioma japonés:
Diciembre 2018 (Sawoko): Con una duración de 14:52 minutos, esta pieza comienza de manera intrigante y, a medida que
avanza, te sumerge en una atmósfera de aparente "vacío," donde se escuchan voces que parecen surgir de la nada. Luego,
regresa al mismo sonido inicial, como un bucle constante.
Mayo 1993 (Isekai): Durando 14:59 minutos, esta obra comienza con una voz que menciona un "estallido", seguida por una
serie de sonidos aleatorios acompañados por una especie de cama sonora. Al igual que en la obra anterior, te envuelve
en un "vacío" sonoro propio, con sus propias sonoridades. ¿Qué busca comunicar Seiten Wall con esta obra? ¿Qué relación
tiene con el nombre que se le ha dado?
Septiembre 2024 (Hama): Con una duración de 31:13 minutos, esta es la obra más larga y posiblemente la que más sugiere
una narrativa. Comienza de manera intrigante, evocando nuevamente ese "vacío" propio, pero en esta ocasión introduce un
instrumento que emite sonidos que pueden evocar algo concreto, seguido de una sección con un beat que podría ser
bailable. Es una obra que, como se ha mencionado, tal vez esté contando una historia.
¿Qué relación existe entre este conjunto de obras?
Aunque todas tienen una capa sonora ambient, son sorprendentemente diferentes entre sí.
Busquemos relaciones con los nombres dados:
Diciembre 2018 (Sawoko): Este título podría reflejar un momento personal o histórico para el artista en diciembre
de 2018, quizás relacionado con una persona o un evento que lleva el nombre de "Sawoko." La palabra "Sawoko" sugiere
una conexión con lo femenino y lo japonés, tal vez evocando una figura o símbolo que representa la quietud o el final
de un ciclo, acorde al mes de diciembre.
Mayo 1993 (Isekai): "Isekai" es un término japonés que significa "otro mundo" o "mundo paralelo," comúnmente usado en
la cultura pop japonesa. Mayo de 1993 podría ser un momento en el que el artista se sintió trasladado a una realidad
alternativa, o podría referirse a un evento transformador que lo hizo sentir como si estuviera en un "otro mundo."
Septiembre 2024 (Hama): "Hama" en japonés puede significar "playa" o "orilla." Septiembre 2024 podría estar simbolizando
un momento en el que el artista se encuentra en una encrucijada o en un lugar de transición, como una playa donde la
tierra se encuentra con el mar. Esta obra podría representar una transición significativa o un punto de inflexión
en la vida del artista, donde lo conocido (la tierra) se encuentra con lo desconocido (el mar).
Es posible que la portada también refleje esta diversidad: un collage visual que acompaña al collage sonoro que
representa el álbum.
Recomendación: Escuchar una obra a la vez para apreciar cada una en su totalidad.
Tracklist
| 1. | Diciembre 2018 (Sawoko) | 14:52 |
| 2. | Mayo 1993 (Isekai) | 14:59 |
| 3. | Septiembre 2024 (Hama) | 31:13 |







