La voix parlée est celle de Beverly Glenn Copeland, un artiste trans pionnier qui a eu un parcours incroyable, et qui a trouvé son succès très tard dans sa carrière (il avait plus de 70 ans il me semble). Au delà de sa musique, sa façon de se positionner face au monde m’a apporté un certain soulagement, et permis de sortir un peu des comparaisons / ambitions toxiques qui sont intimement liés aux carrières artistiques. Pour résumer ce que j’ai retenu de sa pensée : il n’est pas nécessaire de se battre en permanence pour exister, chacun peut trouver sa place à son niveau, et le temps fera son office pour dire si notre expression trouve un echo chez les autres.